Islande – Les premiers jours de vacances…

Après des semaines (mais aussi bien être généreux et employer le mot mois) de travail incessant et exhaustif sur Temps Mort, me voilà en vacances. J’ai pris l’avion à l’image de cette fin de projet : tout croche et à la dernière minute. Je pensais avoir au moins une semaine entre mon départ et la remise du dernier épisode… hé non. Si j’ai eu 3 jours, c’est bien généreux. N’empêche, la série s’est bien terminée, les retombées sont positives et me voilà en train d’écrire sous un soleil de minuit à Reykjavik, capitale (ou grand village…) d’Islande. Mon désir de découverte pour ce pays nordique est un peu mystérieux. J’ignore d’où exactement le tout a commencé. Je sais qu’à la base, j’ai une curiosité envers les endroits insolites, nordiques et reculés (voir mon autre intérêt étrange pour la Russie…), mais d’où vient cette motivation à faire quelques milliers de kilomètres pour rejoindre la capitale du 66e parallèle ? J’sais pas. Je connais cependant maintenant un tas de raisons pour y aller.

La sainte paix. La quiétude. Le mode de vie islandais. La nature. Leur musique. Le soleil de 24 heures. Les spas. Et leur langue! Ils sont 300 000 à la parler fièrement et de la chanter.

Les premières heures en Islande sont cependant difficile à avaler. La température changeante (y pleut, y fait soleil, y vente, y fait chaud-froid-tiède), le dépaysement choque (c’est généralement désertique) et le peu de monde. On sort de l’aéroport et on se demande pourquoi on est y ici alors qu’on pourrait être ailleurs dans un tout compris dans l’sud… Après on trouve son motel, on se demande pourquoi on a choisi ça… Y’a pas d’arbres, tout a l’air abandonné… On marche dans la ville, on se force à la trouver belle, mais…

On dort une nuit pis le lendemain, après de rencontres sympathiques avec des designers locaux et des magasins un peu fous (le paradis du souliers mesdames!), après des découvertes musicales renversantes au 12 Tonar en demandant au caissier le nom d’un musicien dont on est incapable de prononcer le nom (voir Hilmar Örn Hilmarsson), après de bons repas, de beaux ciels de coucher / lever de soleil, après avoir demandé comment dire « bonjour » en islandais; ne pas arriver et faire rire le monde par notre effort, après avoir vu un spectacle d’un groupe qu’on aimait déjà à Montréal (voir l’excellent 1860) et discuter avec eux après leur performance (gratuite en passant), après avoir eu un cour de conduite manuel express avec Sverrir (le gars qui gère notre Guest House), après s’être baigner dans une piscine public géante entouré de blonds et de blondes, après ne pas s’en faire avec le temps car on manquera jamais de soleil, il est là 24 heures sur 24…

On fini par tomber sous le charme. Littéralement. J’ai bien hâte alors de continuer. De relaxer. Demain, 1er juillet, on quitte avec une voiture

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