Jour 25: Death Valley

On se réveille à Beatty et on va déjeuner dans un des 3 restaurants de la ville (village minuscule). Il se nomme « Ensaquela ». L’intérieur ressemble à une cabane à sucre du sud et c’est crad. La serveuse ressemble à Ursula (la vilaine dans la Petite Sirène) et nous sert comme de la muerdos. Pendant notre commande, alors qu’on parle, elle cesse de nous écouter pour dévisager INTENSE des gens qui rentrent. Un couple de personnes âgées. Elle soupire, mâche sa gomme et continue de nous regarder avec ses yeux trop maquillés et « crossed sides ». La pire expérience côté service. Marco trouve un poil sur sa tasse de café et la mienne a des cernes de coulis de café autour de la tasse. Signe qu’elle a été utilisée avant moi et qu’elle n’a pas été lavée. On quitte avec un beau « 0 $ » de tip. Seulement Marco laisse 1$, nous expliquant son concept abstrait concernant le fait qu’elle paie de l’impôt sur le tip qu’elle n’aura jamais donc il se doit de lui laisser un 8 à 10 % de tip, sinon c’est poche… Poche qu’elle ne sait pas servir.

Bref, un bon morceau de texte sur le côté le moins important de la journée. Comme le Grand Canyon et Monument Valley, inutile de décrire ce que les photos font mieux que moi. Death Valley, en Californie (on a encore changé d’état!) l’endroit le plus bas en Amérique. -80 mètres en dessous du niveau de la mer. La chaleur moyenne est de 42 degrés ces temps-ci. On est chanceux d’être tombé sur une journée où il ne faisait que 38 degré à l’ombre. L’air est difficile à respirer et je bois 4 litres d’eau au courant de la journée. Premier stop, les dunes de sables. Le sable est si chaud que ça brûle les pieds. On y rencontre 4 québécois en vacances. Drôle de timing. On aperçoit pour la première fois un Road Runner à une station service. Il a faim et il vient faire son show devant nous. Un grand moment pour moi, grand fan du dessin animé de voir l’animal mythique. On voit par la suite Badwater, un lac séché où vit dans la marre qu’il reste le seul poisson sur terre capable de vivre dans une eau plus chaude que 40 degrés. On fait un tour au Devil’s Golf Course pour réaliser que c’est effectivement un spectacle pour les yeux. Malgré la chaleur (quoi que endurable si comparée à la chaleur + l’humidité lors de notre départ de Breaux Bridges en Louisiane, ça c’était chaud), on continue et on fait plusieurs sites incontournables. On passe par les décors d’un film d’Antonioni et on réalise que c’est effectivement ici, dans Death Valley que Georges Lucas donna naissance à Star Wars. C’est la planète de Luke Skywalker.

La journée se termine avec un couché de soleil au sommet de Dante. C’est indescriptible. J’aurais de la misère à comparer cela au Grand Canyon et à Monument Valley. Jamais je n’aurais pensé être aussi surpris par Death Valley, mais ce panoramique unique sur la vallée doit être vu une fois dans une vie. L’ancien lac séché, son soc de sel qui semble être de la glace vu de haut, son climat particulier (passant de chaud en bas et froid en haut), ses forces de rochers et de couleurs et sa végétation unique sont les raisons pourquoi c’est un Parc National.

La soirée se termine en roulant dans le déserts quelques heures, évitant du mieux qu’on peut les lapins-kangourous-écureuils-choses qui se lancent devant la voiture. On arrive à Barstow, sur la Route 66 (encore), on soupe vers minuit (on est affamé, on a que grignoter toute la journée) dans un Denny’s et on prend une chambre dans un Economy Motel.

Demain, direction San Diego et le Mexique.

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