Direction Fermont, à reculons avec idéalement quelques surprises…

15 décembre : L’idée de partir à Fermont vient de Félix et moi sur un coup de tête parce que logiquement parlant, quand on parle de vacances, on pense nécessairement à autre chose qu’à une ville perdue dans le Nord à près de 20 heures de voiture de Montréal. Ces endroits reculés, uniques et peu convoités font souvent les expériences de voyages (donc de vie) les plus mémorables puisque notre quotidien est littéralement bousculé.

La route vers Fermont en plein début d’hiver est chose que sûrement une poignée de québécois ont fait dans leur vie. Je me demande sincèrement à combien s’élève le nombre de touriste dans la période la plus forte en été. Ça doit être bas. Mais on voyage en voiture termine bien cette année. Il y a eu le tournage de Temps Mort qui nous amené sur les routes du Québec une première fois. Il y a eu notre tour des Etats-Unis de 7 semaines 20 000km puis notre virée autour du Québec de 2500km en août. Et finalement, un autre bon 2500 km à ajouter au cadran de notre van appelée « Babel-Mobile » pour élever le notre nombre de kilomètres fait à 35 000 km depuis mai. Fou pareil. Travailler autant et pouvoir se permettre la liberté du voyage et de la route. Cette vie est géniale, même à – 20 comme à ce moment.

J’ai quitté Montréal ce soir vers 22h00 à reculons. Je ne sais pas, de quoi me donnait le goût de rester en ville. Peut-être les fêtes, sûrement ma blonde, et un peu de paresse. Mais c’est toujours pareil à quelques heures du départ d’un voyage ou d’un tournage. Ça ne me tente plus. Comme si mon corps me disait : « pourquoi tu me compliques la vie quand tu pourrais rester assis chez vous à rien faire comme bien du monde? Pourquoi tu prends un risque? Pourquoi hein? ». Une chance que je l’écoute pas cette voix-là, sinon, bien des projets seraient restés à l’étape embryonnaire du rêve. La différence généralement avec mon cas, c’est que l’idée, le désir, le projet qui est discuté dans un bar le soir, dans un restaurant, sur une terrasse ou entre deux prises lors d’un tournage va se réaliser parce que je suis un malade. J’aime les défis, j’aime l’aventure et j’aime les surprises.

Donc, dans les prochains jours, « le territoire non organisé » du Québec sera atteint et on pourra dire que vraiment, on aura fait le tour c’t’année là!

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