Biographie

Eric Piccoli est un réalisateur, scénariste et producteur connu pour les séries de fiction Temps mort, Écrivain Public et Je voudrais qu’on m’efface. Il propose un cinéma social, sensible et naturaliste dans lequel il s’intéresse aux laissés-pour-compte et aux failles du système. Il s’interroge sur la prison que peut devenir un environnement et souhaite regarder avec empathie les plus marginalisés d’entre nous. Avec cette approche, il veut offrir un cinéma qui faire œuvre utile et qui peut, si possible, aider à faire changer les choses.

Après des études en dessin animé traditionnel au Cégep du Vieux-Montréal et un court métrage intitulé Waxman (2006) qui fait le tour du monde, c’est en cinéma à l’Université Concordia qu’il poursuit ses études. C’est à ce moment qu’il réalise de nombreux courts métrages et Temps mort (2009), une des premières séries numériques. L’histoire raconte l’histoire de Joël, un gars ordinaire, qui survie à une fin du monde dans un hiver éternel. La série s’illustre à l’internationale et Radio-Canada, qui est en train de préparer sa propre plateforme nommée TOU.TV, décide de financer une suite (2010). À ce moment, sa carrière professionnelle prend un chemin qu’il ne prévoyait pas : il a l’opportunité de faire son cinéma sur le web. Cette nouvelle possibilité lui permet de tourner l’équivalent d’un long métrage aux deux ans et d’être complètement libre dans ce qu’il propose. Au fil des dix années qui suivront, il complétera la trilogie de Temps mort (qui se retrouve deux fois nommée aux International Emmy Awards, lauréate du prix Gémeaux 2012), proposera Projet-M (vendue à travers le monde avec Canal+, lauréate du prix Gémeaux 2014) et signera deux saisons d’Écrivain public (primée à travers le monde, Gémeaux de la meilleure réalisation). Entre ces projets de fiction, Eric s’aventurera aussi du côté du documentaire avec Yes (2017), un premier long métrage co-réalisé avec Félix Rose, puis avec Cannabis illégal (2018, Télé-Québec) et la série d’enquêtes Le Dernier Felquiste (2020, club illico) qu’il signe avec Félix Rose et Flavie Payette Renouf. Dans cette dernière réalisation, il met son background de dessinateurs au service de l’histoire où les reconstitutions sont illustrées. La série est acclamée et la critique est unanime.

Malgré le portfolio et les nombreux prix, c’est la série Je voudrais qu’on m’efface (2021) qui le fait connaître. Libre adaptation du roman québécois éponyme écrit par Anaïs Barbeau-Lavalette, Eric décide de s’approprier le récit en plaçant l’action dans son quartier d’enfance, celui de Saint-Michel et en y ajoutant beaucoup de son propre vécu. Il en signe la réalisation tout en étant coscénariste aux côtés de Florence Lafond. Véritable succès populaire et critique, Je voudrais qu’on m’efface récolte 4 Prix Gémeaux (dont meilleur texte, meilleure réalisation et meilleure série numérique) et rayonne en grand avec une première internationale au prestigieux festival Canneseries, une sélection officielle au festival Slamdance et un nombre impressionnant de sélections en festivals. La deuxième saison, sortie au printemps 2023, est autant acclamée par les critiques que le public et poursuit son chemin à travers les festivals internationaux.

2023 marque une année de changements : après avoir fondé Babel films avec son ami d’enfance Marco Frascarelli il y a une quinzaine d’années, il décide de poursuivre son chemin seul.

Eric est représenté par l’agence Claude Girard.

Dernières réalisations

Réalisation, scénario

Prix et distinction

  • Meilleure série – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S2, 2023)
  • Meilleure réalisation – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S2, 2023)
  • Meilleurs textes – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S2, 2023)
  • Meilleure réalisation – Melbourne Webfest (Je voudrais qu’on m’efface, S2, 2023)
  • Meilleur réalisateur – Baltimore Webfest (Je voudrais qu’on m’efface, S2, 2023)
  • Prix Révélation DIOR – Canneséries (Je voudrais qu’on m’efface, S1, 2021)
  • Sélection à Slamdance (Je voudrais qu’on m’efface, S1, 2021)
  • Meilleure série – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S1, 2021)
  • Meilleure réalisation – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S1, 2021)
  • Meilleur texte – Prix Gémeaux (Je voudrais qu’on m’efface, S1, 2021)
  • Prix Tourner à tout prix – Festival Regard (Mon père, Elvis, 2020)
  • Meilleure série dramatique – Minnesota Webfest (Écrivain public, S3, 2020)
  • Meilleure réalisation – Prix Gémeaux (Écrivain public, S3, 2020)
  • Meilleure réalisation – Melbourne Webfest (Écrivain public, S3, 2020)
  • Meilleure série – Prix Gémeaux (Projet-M, 2014)
  • Nomination Meilleure série – Raindance (Projet-M, 2014)
  • Meilleure réalisation – Marseille Webfest (Projet-M, 2014)
  • Nomination – International Emmy Awards (Temps mort, S3, 2012)
  • Meilleure série – Prix Gémeaux (Temps mort, S3, 2012)
  • Nomination – International Emmy Awards (Temps mort, S2, 2011)

Scolarité

  • Université Concordia — 2006 à 2009, Production cinématographique
  • Cégep du Vieux-Montréal — 2003 à 2006, Dessin animé

Dossier de presse

JE VOUDRAIS QU’ON M’EFFACE (2021, 2023)

« Cette chronique crue émeut par la tendresse avec laquelle elle enveloppe du regard ses jeunes personnages. » – Télérama

« C’est magnifiquement réalisé par Eric Piccoli. C’est ma série coup de cœur cette année. » – Guy A. Lepage, Tout Le Monde En Parle

« Sans gommer les archétypes, la série est crédible et réaliste, bouleversante et poignante. Bien écrite, bien interprétée, bien réalisée, elle dépeint avec respect et humanité la réalité de l’un des quartiers les plus défavorisés de la métropole. Une réalité généralement occultée par notre télévision.» – Marc Cassivi, La Presse

« Je voudrais qu’on m’efface est certainement à classer parmi ce qui s’est fait de mieux en fictions québécoises ces dernières années. Sans donner dans le misérabilisme, la série donne à voir (et à aimer) une galerie de personnages plus vrais que nature, à qui la vie ne fait pas de cadeaux. Tous, sans exception, sont porteurs d’émotions qui viennent nous chercher. Les problèmes de société propres à un quartier pauvre – délinquance, prostitution, drogues, violence armée, profilage racial – sont abordés, sans sensationnalisme, mais avec une volonté affichée de montrer la réalité sans fard. C’est avec beaucoup de tendresse que le scénario met de l’avant le courage et la solidarité des personnages pour affronter les écueils, dans un endroit où imaginer un avenir meilleur relève presque de l’utopie. » – Normand Provencher, Le Soleil

« Une excellente série. » – Pénélope McQuade, Pénélope, Ici Première FM 95,1

« On aime cette réalisation et on sent que ce réalisateur aime son quartier. J’ai adoré la première saison. Pour cette suite, j’ai aimé les enjeux dont on parle, notamment les armes à feu. On comprend très bien comment ça peut se passer et très rapidement. Ça vaut le détour. » – Thérèse Parisien, C’est juste de la TV

« Forminable série. Jean-Nicolas Verreault est formidable. » – Marie-Louise Arsenault, Tout peut arriver, ICI Première FM 95,1

« Une série magnifique. Bouleversante de vérité. Bravo à Anais Barbeau-Lavalette qui a écrit l’œuvre originale, à Eric Piccoli le réalisateur, et aux comédiens, tous formidables. En particulier Julie Perreault, une performance d’exception. » – Katia Gagnon, journaliste et chef de la division Enquêtes du quotidien La Presse

« C’est tellement bon, juste, sensible, dur évidemment. » – Agnès Cruda, journaliste et romancière

« Une série extraordinaire. » – Jean-Philippe Wauthier, Bonsoir bonsoir!

« Julie Perreault crève l’écran dans la série. C’est très touchant, je n’ai pas dormi de la nuit parce que je voulais regarder un épisode, puis deux épisodes, mais on ne peut plus s’arrêter. » – Julie Snyder, La semaine des 4 Julie, Noovo

« Le propos et le jeu sonnent ici si juste qu’on s’y croirait par moments en vrai. » – Sylvia Galipeau, La Presse

« Une série puissante, brute et authentique. » – Emmanuelle plante, Journal de Montréal

« Lorsque ta vie n’a pas d’horizon à la maison et pas de fenêtre à l’école, difficile d’avoir de la lumière dans le regard. Excellents comédiens, bon rythme, une réalité qui fait mal et qui se passe chez nous. On ne peut qu’imaginer la suite en confinement… » – Josée Blanchette, Le Devoir

« Les textes, la réalisation et le jeu des jeunes interprètes sont sublimes. Même si certaines de ses scènes sont difficiles à regarder, la série est nécessaire et faite avec réalisme et sensibilité. » – C’est juste de la TV, ICI ARTV

« Une super série qui nous a bouleversés. Julie est spectaculaire. » – José Gaudet et Julie Bélanger, Ça finit bien la semaine, TVA

« C’est officiel : Je voudrais qu’on m’efface est ma meilleure série québécoise cette année. Magistral. » – Steve Proulx, Les Écrans

« Si vous avez envie de voir ce qui s’est fait de mieux dans la télévision québécoise depuis les 20 dernières années, Je voudrais qu’on m’efface, je vous le suggère fortement. » – Nathan Meilleur, Les Retours, WNKD

« Autant que c’est dur à regarder, autant je suis heureuse qu’au Québec on fasse des séries comme ça. C’est tellement important de voir aussi ces réalités-là et de les apprivoiser. Ça fait œuvre utile tout en étant une extraordinaire œuvre de fiction. » – Véronique Hivon, ancienne députée de l’Assemblée nationale du Québec, On va se le dire

Feuille de route pour la première saison : 34 sélections et un total de 36 prix!

  • Sélection officielle — Canneseries — 2021, Cannes France
  • Gagnant : Prix Dior de la révélation (Malik Gervais-Aubourg) — Canneseries — 2021, Cannes France
  • Gagnant : Prix Fonds Bell — Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue — 2021, Rouyn-Noranda, Canada
  • Gagnant : Meilleure série dramatique — Prix Gémeaux — 2021, Montréal, Canada
  • Gagnant : Meilleure réalisation — Prix Gémeaux — 2021, Montréal, Canada
  • Gagnant : Meilleur texte (avec Florence Lafond) — Prix Gémeaux — 2021, Montréal, Canada
  • Gagnant : Meilleure interprétation masculine (Jean-Nicolas Verreault) — Prix Gémeaux — 2021, Montréal, Canada
  • Gagnant : Meilleure websérie — Rendez-Vous Québec Cinéma — 2021, Montréal, Canada

 

ÉCRIVAIN PUBLIC (2018, 2020)

« Meilleure websérie québécoise 2018 » — Le Devoir

« La saison deux, c’est le moment où ça passe ou ça casse. Il faut être à la hauteur de l’enthousiasme suscité dans la première saison et il faut aussi être capable de se renouveler. C’est très difficile à faire et l’Écrivain Public réussit sur les deux tableaux. C’est une deuxième saison bouleversante. On salue le réalisme de la trame narrative, ponctuée de problèmes sociaux réels. Des excellentes performances d’acteurs et un renouvellement dans la forme. Préparez vos mouchoirs et regardez ça. »  — Helen Faradji, Médium Large

« Compte tenu de la qualité de la mise en scène d’Éric Piccoli, des textes et du jeu des acteurs, compte tenu de la force dramatique et de la charge émotive de cette série, c’est triste qu’elle n’ait pas eu les moyens de ses ambitions. Mais ne perdons pas espoir. Un jour, la télé québécoise va peut-être se réveiller et se tourner vers des univers comme ceux d’Écrivain public, là où il y a autant, sinon plus, de richesse et de vie qu’ailleurs. » — Nathalie Petrowski, La Presse

« Brouillant subtilement les frontières entre le réel et la fiction et dirigeant admirablement bien ses acteurs, Eric Piccoli nous entraîne dans ce quartier populaire où il jette un regard empreint d’empathie et de respect sur cette faune aussi bigarrée qu’attachante. C’est une émouvante série teintée d’humour où la poésie et la beauté l’emportent parfois sur le désespoir. »  — Manon Dumais, Le Devoir

« Une magnifique série pleine d’humanité et d’un profond réalisme. Elle met en lumière des gens démunis dont le soutien de l’écrivain public est fondamental. »  — Emmanuelle Plante, Le Journal de Montréal
« Une distribution impeccable. C’est vraiment une série que je vous invite à découvrir. C’est cinq demi-heures et c’est un bon investissement, surtout pour découvrir beaucoup de talents, ne serait-ce qu’à la réalisation, Eric Piccoli. »  — Karyne Lefebvre, Dessine-moi un dimanche 

38 sélections et une vingtaine de prix en festivals, dont :

  • Gagnant : Meilleure série dramatique — Minnesota Webfest — 2020, Minnesota, États-Unis
  • Gagnant : Meilleure réalisation — Prix Gémeaux — 2020, Montréal, Canada
  • Gagnant : Meilleure réalisation — Melbourne Webfest — 2020, Melbourne, Australie
  • Gagnant : Meilleure série internationale et meilleur scénario — T.O. Webfest — 2020, Toronto, Canada
  • Gagnant : Meilleur scénario — T.O. Webfest — 2019, Toronto, Canada
  • Gagnant : Meilleure série internationale et meilleur scénario — Buenos Aires Webfest — 2019, Bueno Aires, Argentine
  • Gagnant : Meilleur scénario — Asia Web Awards — 2018, Seoul, Corée du Sud
  • Gagnant : Meilleure série langue étrangère — NYC Web Fest — 2018, New York City, USA
  • Nominations : Meilleur texte, meilleur acteur, meilleure actrice de soutien — Prix Gémeaux — 2018, Montréal, Québec
  • Gagnant : Best Ensemble Cast DramaIAWTV Awards — 2018, Los Angeles, USA

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