Jour 27: San Diego

La journée commence comme des vacances. Malgré le temps brumeux, on va faire une marche sur le bord de la mer, là où se trouve la dog beach (parc à chiens version plage). C’est relaxant et ça commence la journée du bon pied. Après cela, direction vers le centre de San Diego. On arrive au quartier historique de la ville. Là où il y a des centaines d’années, les colons sont venus d’installer. L’architecture rappelle Santa Fe. C’est ancien et inspiré de l’Espagne et du Mexique. Cependant, au lieu d’avoir gardé le cachet et de s’être adapté, le quartier est devenu une sorte d’attrape-touristes. Tout semble plastique. Un peu comme la soit-disant « Fontaine de Jouvance » de St-Augustine. Rien n’inspire vraiment authencité et tout est rempli de magasins de souvenirs « cheap ». Néanmoins, on passe tout de même un bon moment, sans plus, mais il y a des parties intéressantes.

Une fois cela visité, direction le quartier «Gaslamp Quarter », le downtown de San Diego. Appelé ainsi à cause de ses lampes à gas qui éclairent les rues le soir d’une façon unique et élégante. Après quelques pas dans la rue, on a tous un sentiment familier: on se sent comme à Montréal. Comme on est tous amoureux de notre ville, je crois que c’est en soit un belle qualité. Cependant, il sera faux de dire que c’est pareil. C’est l’essence qu’on y retrouve. Détendu, chaos organisé, classe mais artistique, vivant. Ce quartier donne envi d’y rester et de ne pas s’en aller. On a bien dû faire les mêmes rues un nombre ridicule de fois, on ne sait pas tanné. C’est aussi dans ce quartier que se trouve la deuxième galerie de Chuck Jones (que j’ai visité à Santa Fe). Retour en terrain familier, je m’attendais à plus d’oeuvres surprenantes. La collection était limitée. J’ai pu néanmoins apprécier quelques nouvelles oeuvres du génie et j’ai pu apprendre les dates du Comic Con (convention internationale de la bédé à San Diego), un événement incontournable qui aura lieu début juillet. Je n’y serai pas cette année, mais très fortement l’année prochaine. C’est un must dans mon cas d’y être! Non seulement en tant que fan de bédés, mais désormais, les séries télés et les nouveaux films viennent se dévoiler là avec des coins de presse. C’est un rendez-nous cinématographique très convoité de genre!

On soupe dans un restaurant où on se fait super bien servir. On a également une télévision pour notre table qui diffuse le 6eme match de la série Lakers / Celtics. Malheureusement (et heureusement), Los Angeles gagne et égalise la série 3-3. On sera à Los Angeles à temps pour le 7eme match. On verra rendu là ce qui va se produire! La soirée se termine avec un cinéma (alors que Mia et Marie-France vont dans une chocolaterie), les gars vont voir Splice. Un suspense scientifique canadien du réalisateur de Cube. Le premier tier est bien. Mais la suite… c’est risible de A à Z. On a tellement détesté le film qu’on l’a aimé. Comme dirait Félix, il y en a des mauvais films qu’on oublie rapidement, mais Splice, ah qu’il va rester graver dans notre mémoire… ah, quel mauvais moment cinématographique divertissant!

Bilan: San Diego est une surprise pour tous. Enchantante, belle, vivante et moderne. On a déjà hâte d’y retourner un jour.

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