Jour 42: Utah, Wyoming, Idaho ou vive les guns

Marco prend l’avion à Salt Lake City. C’est un aurevoir douleureux… pas du tout! On va le revoir dans quelques jours. On réalise qu’un aéroport qui n’a pas de restaurants est un aéroport assez « cheap » merci! Une fois qu’il a passé la sécurité, on s’en va déjeuner au Denny’s et on décide de notre nouvel itinéraire. Prochain arrêt Park City, la ville du festival de Sundance. Sur les plaques d’immatriculation: « Utah, The Greatest Snow On Earth ». Quand tu as seulement de la neige pour valoriser ton état et qu’il y en a seulement l’hiver… ça en dit long…

C’est une visite tranquille de Park City. Le festival (l’un des plus important au monde), est géré dans un local d’école primaire. Ils utilisent l’auditorium comme salle de projection. Il y a seulement deux salles dans la minuscule ville qui ressemble à Mont Tremblant. Après une petite marche, tout ce qu’on y a fait aurait été de dormir dans un parc. Prochaine destination: Jackson, ville de cowboys en bordure du Grand Teton National Park.

Sur le chemin: beaux paysages, mais peu de vie. On roule longtemps en bordure de l’Idaho et du Wyoming, si bien qu’on voit les panneaux « Bienvenue au Wyoming, Bienvenue dans l’Idaho » un peu trop souvent. On y apprend également qu’au Wyoming, ils sont fiers d’avoir le droit de porter leur arme à feu sur eux. Ils y tiennent à ce droit. Oh que oui. On trouve même une série de chandail dans un truck-stop qui se nomme : « Right to bear arms when I want ». Ça en dit long sur leur niveau d’intelligence.
Arrivé à Jackson, les motels coûtent chers et tous indiquent « no vacancy ». On se ramasse au Alpine Inn, un cheap motel (bien entretenu, mais bien ordinaire) qui nous coûte 100$ alors que normalement, dans une ville moins proche d’un National Park, on aurait payé 30$ la nuit… Néanmoins, la ville est particulièrement belle. Souper au Steakhouse Cowboy et on prend le bar à salade tellement tout est ordinaire sur le menu. Tout est cowboy quétaine. Il y a des cowboys partout, et ils se croient au sérieux. On rit sans arrêt. On fini la soirée avec un fou rire au restaurant en voyant un cowboy qui ressemble que trop à notre ami Joel Gauthier.

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