Riviera Maya et le Yucatán

Un séjour dans un tout inclus à Playa Del Carmen, ça ne sonne pas nécessairement comme un voyage riche en aventures et en découverte. C’est pourquoi je suis parti le 15 janvier avec l’idée d’aller m’écraser sur la plage et de rien faire. Un voyage en famille où je me sentirais comme chez nous, à l’exception des palmiers, de la mer et de quelques mots espagnol de temps en temps. Heureusement, ce fut un peu plus que cela. Je ne cacherai rien, si vous restez à l’intérieur de votre fameux « 5 étoiles tout-compris », vous êtes en vacances dans un confort presque gênant. En sortant un peu, les vacances se transforment en voyage. Vous êtes soudainement obligé de connaître quelques mots d’espagnols et vos repères s’effacent au fur et à mesure, laissant place à la découverte et aux surprises.

À ma grande surprise, j’ai su un peu en retard (à l’aéroport) qu’on séjournerait dans le Yucatán, état du Mexique où les plus belles cités Mayas ont leurs temples et leur histoire. Parmi mes plus grands rêves, celui de visiter la pyramide et la cité de Chitchén Itzà (l’an 300 à 1200) y figurait. Je n’avais aucunement fait de liens entre « Riviera Maya » et le mot maya qui s’y trouvait. Quel con! Mais bon, tout cela pour dire que mon séjour au Mexique fut une belle surprise. La visite de Chichén Itzà m’a comblé au plus haut point. J’oubliais l’humidité insupportable et j’appréciais cette histoire vieille de milliers d’années. J’ai eu la chance de baigner également dans une « Cenote », ces petits lacs et rivières souterrains. Restant dans l’esprit des découvertes, nous en avons également profité pour découvrir Tullum (l’an 1200 à 1500). Une cité portuaire érigée à 12 mètres au dessus de la mer.

Évidemment, le voyage ne pouvait se terminer sans un défaut : mon ventre me fit payer les abus de nourriture et d’alcool (bien que c’était clairement pour une autre raison) quand j’ai attrapé la fameuse tourista. Je n’ai jamais eu mal au ventre comme cela. Disons que pour cette avant dernière journée, j’ai visité Tullum à reculons. J’ai passé le reste de la journée au lit à crier et à aller jusqu’à pleurer tellement j’avais mal. J’ai eu l’occasion de vomir dans un taxi et d’écouter Desperado de Robert Rodriguez à la télévision (pas une mais deux fois). Je remercie la vie de m’avoir fait subir ce mal une fois Chichén Itzà passé. Je n’aurais pu m’imaginer pire déception que de me voir obliger de ne pas apprécier.

Les descendants maya sont un peu calme, généreux et gêné. Ce fut très plaisant comme aventure et j’y retournerais demain, question de fuir ce – 25 degrés et de revoir la mer sous un soleil un peu plus chaud!

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